NATURE ET SANTE
LE KOMBUCHA, UN CADEAU DE LA TRADITION
Le kombucha, un cadeau de la pharmacopée divine.
La vie nous est offerte dans la Création divine, pleine de merveilles. Elle est faite pour que l'homme la vive en pleine possession de ses moyens, et le kombucha pourrait être un de ces merveilleux outils pour y réussir, outil à recevoir de la main même de Dieu.
Sans aucun doute, les millions de levures, de bactéries, et de macromolécules organiques régénèrent de fond en comble la flore intestinale. D'un point de vue médical, cela est une condition préalable au renforcement du système immunitaire. Quand ce système est en parfait état de fonctionnement, la capacité d'autoguérison du corps lui permet de faire face à la grande majorité des agressions. Ainsi, le kombucha permet de lutter avec succès contre les maladies qui sont dues à un défaut ou à une faiblesse du métabolisme du corps.
Est-ce que le kombucha est un remède universel?
Dans les chroniques médicales des temps anciens et actuels, on peut lire bien des comptes-rendus de l'utilisation efficace du kombucha comme remède, aussi bien contre des malaises passagers que contre des maladies graves. Des superstitions populaires accompagnent parfois son usage: au Panama, certains le portent comme amulette. Il est dit également que jeter un kombucha au lieu de le donner à quelqu'un d'autre porte malheur, et peut tuer tous les autres kombuchas de la région. Certains utilisateurs américains prétendent que pour bénéficier de ses bienfaits, il faut lui chanter une berceuse avant de se coucher. D'autres affirment qu'il pourrait servir à traiter les eaux usées. Une croyance un peu moins fantaisiste nous vient d'Afrique du Sud, et demande, avant de donner un nouveau kombucha à quelqu'un, que ce don soit accompagné d'une prière pour demander un bienfait particulier au destinataire.
Néanmoins, je ne souhaite pas répandre l'idée que le kombucha est un remède magique et universel qui se suffise à lui tout seul. Par exemple, le cancer résulte aussi d'un mode de vie nocif ou de traumatismes non résolus. L'action curative doit s'exercer sur plusieurs plans, celui du kombucha étant la défense du métabolisme.
Prendre le mal à la racine
Le kombucha n'est pas une carte blanche pour une mauvaise hygiène de vie. Les fautes graves dans la conduite de la vie ne peuvent jamais être combattues au moyen d'un médicament, si efficace soit-il.
L'action du kombucha vise seulement, et c'est déjà beaucoup, à disposer de tous ses moyens pour vivre, et à diminuer considérablement la vulnérabilité aux maladies, bénignes ou graves. Elle ne dispense pas d'une alimentation équilibrée, de l'hygiène corporelle, et de la résolution des conflits, souvent à l'origine des maladies. Celui qui a compris cela peut utiliser la kombucha comme un aliment qui a des propriétés médicinales et préventives. Elle appartient à ces aliments de force et de santé, utiles pour maintenir le corps dans un état optimal et permettre une activité de tous les instants dans un climat de bien-être.
La kombucha entretient la capacité d'autoguérison, de régénération, et de récupération après l'effort. A ceux qui s'obstinent sur la question de savoir quelles maladies précisément la kombucha combat, je réponds que celles-ci ne sont pas clairement identifiées par le Ministère de la Santé de Berlin, non seulement parce que celui-ci n'a pas lancé de campagne de recherche à son sujet, mais aussi parce que l'utilisation de ce remède laisse une grande place à l'empirisme et à l'expérience contre un spectre très large de maladies. Il s'agit d'une thérapie de régulation qui vise à équilibrer le fonctionnement du corps dans une optique de prévention ou de correction.
Néanmoins, la littérature médicale et les témoignages de personnes ayant bénéficié du kombucha sur leurs problèmes particuliers montre que celui-ci n'agit pas de façon restreinte sur un organe en particulier, mais sur l'équilibre général du corps en améliorant son état général. Je vois donc comme domaines d'efficacité:
- · La détoxification et l'épuration cellulaire (effet antibiotique, White Flag, 1928)
- · L'assainissement du sang, la prévention de l'artériosclérose et de la surpression artérielle (Dr Maxim Bing, 1928)
- · Le renforcement du système immunitaire aboutissant sur une amélioration de l'état général.
- · L'équilibre acido-basique du corps,
- · La prévention des rhumatismes et de la goutte
- · L'harmonisation du transit intestinal et la guérison des hémorroïdes, constatée par le professeur Lindner en 1917
- · La guérison des troubles digestifs (DR Mollenda, 1928)
- · L'équilibre de la flore intestinale, avec des cas avérés de guérisons de maladies gastro-entériques (Lakowitz, 1928)
- · La migraine (succès très clair),
- · Le stress et le surmenage (Hans Irion, 1944).
Je ne promets à personne qu'il sera guéri du cancer par le kombucha, mais certaines publications médicales officielles (par exemple le SANUM Post, no. 28, 1994, p. 21) ont reconnu que celui-ci pouvait être d'un grand secours aux patients en chimiothérapie, en leur permettant de maintenir leurs capacités immunitaires et leur hygiène interne mises à mal par leur traitement.
Tentative d'explication des effets observés empiriquement
Différents facteurs peuvent être invoqués: Le potentiel détoxifiant de l'acide gluconique, qui est dégagé régulièrement et en petites quantités par le kombucha. D'après les travaux du DR Valentin Kohler publiés en 1961 dans le magazine "medical practice", des effets positifs sur le métabolisme des malades du cancer sont constatés après un traitement avec cet acide. Cet acide a la faculté de se combiner avec de nombreuses toxines en gluconoides, ainsi qu'avec des substances étrangères à la vie comme les métaux lourds. Ce sont ainsi 200 substances toxiques endogènes ou extérieures qui sont neutralisées par élimination urinaire. La stimulation de l'activité des macrophages (effet immunostimulant) par un extrait de kombucha introduit dans une culture de cellules humaines, d'après la thèse de doctorat de M. Muller-Kehrmann de Ludwigshafen (1990), en ma possession. Cela montre aussi les effets antitumoraux du kombucha, étudié au milieu d'un échantillon de 60 extraits de champignons. Ce renforcement immunitaire permet d'éliminer rapidement et avec une fatigue moindre pour l'organisme les hôtes microbiens indésirables. L'équilibre acido-basique du sang, favorable à une croissance de sa teneur en globules rouges. L'acidification du sang et des tissus est un facteur favorable à l'apparition des maladies du fait d'un moindre fonctionnement du système immunitaire.
Le milieu intérieur fait tout
Claude Bernard (1813-1878), le père de la médecine expérimentale, a eu toute sa vie une polémique avec Louis Pasteur. Il était d'avis que le microbe était rarement le facteur le plus important dans l'installation de la maladie, alors que la résistance du corps, le "terrain", était absolument déterminante. Ce "terrain" dépendait à la fois de l'état corporel et psychique de la personne infectée. Pasteur, pour qui seul l'agent pathogène comptait, contestait violemment cette théorie. Cependant, sur son lit de mort (en 1895), il reconnut son erreur et admit que "Bernard avait raison. Le microbe n'est rien. Le milieu est tout."
Notre corps dispose d'un système de défense cohérent et efficace. La plupart des gens n'ont pas conscience de la présence dans leurs corps d'innombrables micro-organismes qui participent aux processus vitaux. Que le terrain intérieur devienne défavorable à ces amis de la vie, alors, comme dans le cas d'un milieu stérile subitement ouvert à des souches extérieures, les germes pathogènes prolifèreront car ils ne seront plus tenus en échec par notre système immunitaire et la concurrence des micro-organismes sains.
Toutefois, le système immunitaire est placé sous la dépendance d'autres systèmes du corps et est influencé par le milieu interne, comme l'avait compris Claude Bernard. C'est sur cela qu'agit le kombucha: il nous aide à préserver la qualité de notre terrain intérieur.
Il serait évidemment important que cette voie soit reconnue par le corps médical dans son ensemble, et qu'elle fasse l'objet de toutes les recherches fondamentales et cliniques nécessaires à son utilisation thérapeutique à grande échelle. D'ailleurs, le Dr Muller-Kehrmann écrit dans sa thèse: "Du fait des conditions relativement faciles de culture du kombucha et de sa polyvalence, il semblerait important que le champignon et la boisson elle-même fassent l'objet de recherches approfondies." Bien sur, il ne faudra pas que cela suspende l'usage empirique actuel.
Préparer sa kombucha? Aucun problème si on sait s'y prendre.
La kombucha se prépare chez soi pour un coût de quelques centimes. Comme le champignon se reproduit tout seul et qu'il possède une forte vitalité et un pouvoir important de régénération, on peut se contenter de commencer avec un petit morceau pour obtenir quand même la boisson pétillante source de vie. Aujourd'hui, par ignorance ou par l'intervention d'intérêts économiques, on voit encore circuler des mises en garde à propos de la kombucha à faire soi-même. Cette mise en garde ne se justifie que si le savoir-faire pour la préparer s'est perdu, ce qui n'est pas le cas, sachant de plus que l'expérimentation n'est jamais totalement vaine. Quand on suit les recettes éprouvées, le résultat n'a plus rien de hasardeux: on obtient une boisson délicieuse, et le kombucha, débordant de vitalité, se reproduit régulièrement et accompagne son propriétaire pour toute une vie.
Le kombucha est enfin particulièrement résistant et stable. La structure de sa symbiose et l'équilibre remarquable de son milieu le protègent des bactéries et des levures concurrentes, en particulier celles qui sont responsables de la pourriture et de la moisissure, incapables de survivre dans l'alcool, l'acide carbonique, et les solutions antibiotiques dissoutes dans la solution de thé.
D'age en age, le kombucha se transmet de famille à famille, en signe d'amitié et pour partager ses bienfaits. Ainsi s'est-il transmis depuis sa découverte il y a plus de 2000 ans dans la Chine impériale. Puissiez-vous à votre tour bénéficier de ses bienfaits, et donner à votre tour comme vous avez reçu.
La boisson à la comboucha a-t-elle des effets thérapeutiques?
© Günther W. Frank
Il existe de nombreuses expériences sur le thé à la comboucha. Dans les pays asiatiques et en Russie, le champignon de longue vie est utilisé depuis des siècles comme moyen thérapeutique naturel avec grand succès. Outre l'utilisation comme boisson rafraîchissante, l'on peut lire dans presque tous les rapports qu'il est également utilisé comme remède thérapeutique. L'on cite un grand nombre de maladies combattues avec succès par le thé à la comboucha, qui fit l'objet de grands éloges. Cela va de l'indisposition la plus futile à la maladie la plus grave.
Ce qui est indiqué sous "Combucha" dans le "Hagers Handbuch für die pharmaceutische Praxis" (1973, pages 254 à 256) peut vraiment se produire: "Utilisation. En médecine populaire, pour presque toutes les maladies, comme diurétique en cas d'oedèmes, tout particulièrement contre l'artériosclérose, la goutte, la paresse intestinale et les calculs. Comme boisson rafraîchissante, et après action prolongée, comme vinaigre de table."
Mais c est justement l'utilisation contre "presque toutes les maladies", qui repose sur la confiance, la tradition, des recommandations ou la propre expérience, que critiquent beaucoup de partisans de la médecine scientifique.
Les adeptes de la doctrine purement scientifique, qui ont appris à penser en catégories par cause et effet, utilité et dommage, pensent probablement comme le Dr. Siegwart Hermann (1929) qui décrit ses premiers contacts avec le champignon de longue vie comboucha de la fa‡on suivante:
"Il y a environ 15 ans, l'on m'envoya un "champignon" de Pologne, qui devait être identique à ce que l'on appelait la comboucha, et auquel on attribuait une formidable action thérapeutique.
En dépit des forces secrètes tant vantées, ou peut-être à cause d'elles, je ne m'intéressais pas particulièrement à ce remède miracle et je laissai mourir la culture. A l'époque, j'avais un préjugé contre les "remèdes populaires",..."
Hermann utilise l'expression en usage à l'époque "remède miracle", de telle sorte que je dois également l'écrire en le citant, bien que je le trouve plutôt défavorable pour un jugement professionnel, car il rapproche l'usage du champignon et la charlatanerie.
Cependant, revenons à Hermann. Il ne persévère pas dans son scepticisme du début. Au lieu d'un point, il place une virgule, et poursuit:
"..., ce n'est que l'étude comparative de nos médicaments et des remèdes populaires qui m'ont donné une le‡on. J'ai vu que la plupart de nos précieux médicaments ont été découverts par le peuple et n'ont été ajoutés au trésor thérapeutique scientifique qu'après un usage centenaire. Il est exact que la médecine populaire renferme de nombreuses erreurs et beaucoup de superstition, dont elle ne peut se libérer que très difficilement, par manque d'une méthode scientifique critique; mais dans beaucoup de recettes et de mesures populaires, il est caché quelque chose de vrai et de bon. Les médecins populaires de tous les peuples, les bergers, les paysannes qui connaissent les plantes, les "femmes sages" de la médecine populaire germanique ont découvert la plupart des plantes médicinales et leurs effets thérapeutiques. Lorsque je me suis mis à analyser la comboucha, mon appréciation à l'époque peu positive de la médecine populaire s'est transformée radicalement."
Il existe de nombreux travaux scientifiques sur la comboucha. Ils parlent d'une efficacité thérapeutique due aux composants acide glucidique et gluconique, acide lactique, acide acétique ainsi qu'aux vitamines vitales. Comme les recherches russes avant tout le prouvent, beaucoup de ces substances possèdent des propriétés antibiotiques et de désintoxication et jouent des rôles décisifs dans les processus biochimiques dans le corps humain. Contrairement à beaucoup de produits pharmaceutiques avec leurs effets secondaires désagréables, les substances de la comboucha agissent sur tout le système du corps et peuvent rétablir l'état normal dans les membranes cellulaires sans effets secondaires grâce à leurs propriétés positives sur le métabolisme, permettant ainsi l'amélioration du bien-être. Ceci est justement très important à notre époque, dans laquelle nous sommes exposés à tant d'influences controversées, que ce soit dans la nourriture (il existe entre temps environ 3000 additifs alimentaires autorisés), dans l'eau potable ou l'environnement. Nous ne pouvons pas nous défendre contre ces influences souvent nocives. Nous pouvons toutefois aider notre corps à conserver ou rétablir son état normal - bien-être et santé - en lui donnant des substances ayant un effet positif sur la santé. Même si les préjugés contre de telles idées sont encore souvent très grands, et si tout n'a pas encore été vérifié scientifiquement, i1 existe beaucoup de médecins actifs qui se tournent, soucieux d'une médecine préventive ciblée, vers les nouveaux jugements sur l'alimentation et la physiologie concernant les substances dont nous alimentons notre organisme. De nombreux médecins et hommes de science ont analysé l'effet du champignon de longue vie comboucha, utilisé comme remède populaire. Tout particulièrement dans les pays russes, il existe des rapports étonnants fondés scientifiquement. En ce qui concerne la littérature allemande des temps modernes, voir le chapitre "Documentation".
Il n'est naturellement pas nécessaire de lire les nombreux rapports. L'on peut également se former son avis sur la comboucha selon la devise: "Moins on en sait, plus le jugement est sûr". Mais si l'on n'ignore pas les nombreux rapports d'expériences vécues et les travaux scientifiques de la littérature mondiale, qui se fondent sur des observations longues de plusieurs décennies, l'on pourra se former un jugement propre et indépendant sur le champignon de longue vie comboucha. Si je prends en outre en considération les divers rapports oraux, souvent incroyables d'utilisateurs de comboucha, et si je retire quelques-uns par mesure de précaution, pour parer à d'éventuelles exagérations, j'en arrive à me convaincre qu'il y a quelque chose de vrai dans les effets que l'on accorde à la boisson à la comboucha, que l'on ne peut pas simplement réduire au rang de charlatanisme. Je considère cependant approcher beaucoup de la charlatanaux les affirmations que la comboucha fonce les cheveux gris, empêche la calvitie, guérit la cataracte et l'infarctus du myocarde, retarde la ménopause, renforce la musculature des jambes etc. La comboucha n'est pas non plus un remède universel ni un remède contre la mortalité.
Toutefois, d'autres mécanismes d'effets sont prouvés par des analyses scientifiques et par des expériences, par exemple la régulation de la flore intestinale, la fortification des cellules, la désintoxication et l'épuration, l'harmonisation du métabolisme, l'effet antibiotique, l'effet positif sur l'équilibre acides-bases. Certains effets mis au compte du champignon de longue vie doivent encore être analysés.
La comboucha est un produit naturel précieux, une boisson biologique vivante. C'est pour toute personne soucieuse de sa santé un aliment supplémentaire actif, qui contribue, en activant lentement le système de défense du corps, à préserver la santé, la bonne forme, l'activité et le bien- être. Ce n'est rien de plus, mais ce n'est rien de moins non plus! Dans ce sens, l'on peut recommander à chacun de faire la connaissance de ce champignon de longue vie nommé comboucha et de lui offrir dans son foyer la place qui lui revient.
Rapports d'expériences vécues
par Günther W. Frank
Pendant toute la période j'ai étudié la comboucha, des personnes enthousiastes m'ont envoyé maints rapports. Sur l'invitation de divers lecteurs, je laisse la parole dans la troisième édition élargie à quelques auteurs de lettres qui consomment la boisson à la comboucha. Des copies de tous les rapports publiés sont déposés auprès de la maison d'édition. Comme dans les rapports tirés de la littérature, c'est le large éventail de troubles qui a été soigné qui frappet dans les rapports d'expériences personnelles. Tel que je le vois, l'explication en est que la comboucha n'a pas d'effet ciblé sur un organe particulier du corps, mais qu'elle exerce une influence positive sur tout l'organisme grâce à une stabilisation du métabolisme et par la désintoxication provoquée avant tout par l'acide glucuronique. Ceci entraîne ensuite chez beaucoup de personnes une augmentation des forces défensives du corps contre les nuisances et les perturbations de l'environnement qui nous assaillent de tous les côtés, un renouveau de vitalité du métabolisme endommagé et un rétablissement ainsi qu'un renforcement du bien-être. Mais laissons maintenant parler quelques auteurs de lettres encourageantes:
Madame T. S. de P. /B. R., Allemagne, écrit:
"Voilà six mois que j'en possède (de la comboucha) et ma santé va de mieux en mieux. Bref: je me sens en pleine forme. J'en ai également donné à des amis, qui sont également très satisfaits et ont pu guérir par exemple des douleurs articulatoires et des troubles hépatiques. (...) Je ne devrais pas devoir renoncer à boire cette boisson."
Monsieur A. H. de A. /B. R., Allemagne, rapporte:
"Il y a un an, j'ai consulté le médecin en raison de mes maux de ventre. Des comprimés n'ont pas pu m'aider. J'ai obtenu le champignon comboucha par hasard, j'en bois tous les jours 2 verres. Je ne sens plus que rarement mes maux de ventre. Je suppose donc que le thé m'a aidé."
Monsieur A. M. de B., Suisse, a fait les expériences suivantes:
"J'ai souffert pendant des années de fortes mucosités dans la gorge et je ne pouvais pas m'en débarrasser. Le pire, c'était le soir, en allant me coucher. Lorsque je m'allongeais, le mucus bloquait toute la gorge, et je ne pouvais m'en débarrasser malgré tous mes efforts. Depuis que je bois la boisson à la comboucha, la situation s'est améliorée; le mucus se neutralise. (...)Ma femme avait une blessure à la jambe droite, qui s'est infectée avec thrombophlébite. Le médecin a voulu l'envoyer à l'hôpital, mais j'ai refusé. Dans ce cas aussi, la jambe s'est rétablie avec des prières et la boisson à la comboucha au bout d'une semaine. Ma femme avait également moins de douleurs que cela n'était la cas avec une telle maladie."
Six mois plus tard, Monsieur A. M. écrit & nouveau:
"Et maintenant, je voudrais encore vous faire part d'une chose que j'ai constatée depuis que nous buvons la boisson à la comboucha. Lorsque j'avais environ 16 ans, j'étais alors maréchal-ferrant et forgeron, alors que je per‡ais des trous, j'ai percé également mon ongle de pouce gauche, qui n'était plus redevenu normal depuis. Il avait une anfractuosité vers le bas. Et maintenant, je me rends compte (Remarque: entre-temps, Monsieur A. M. est âgé de 74 ans) que l'ongle est redevenu pratiquement normal. Et il y a 10 ans, j'ai eu une opération cardiaque coronaire (by-pass) et diverses nodosités s'étaient formées sur la cicatrice opératoire, elles ont disparu maintenant aussi. Ma femme avait aux orteils des cors, et ils ont disparu depuis que je les tamponne avec de l'ouate imbibée de boisson à la comboucha."
Madame J. S. de L. /B. R., Allemagne, rapporte dans deux lettres:
"La comboucha est le seul remède qui m'aide contre ma disposition à maladie. Des médicaments phytopharmaceutiques, des préparations homéopathiques, la thérapie aux enzymes, la direction symbiotique, l'autohémothérapie et d'autres traitements d'augmentation des forces immunitaires n'ont pas entraîné les succès attendus. En outre, je peux combattre les attaques de migraine avec la comboucha. La migraine semble avoir chez moi des causes hormonales en premier lieu, car elle arrive la plupart du temps pendant la menstruation. Mes troubles gastriques et entériques se sont certes améliorés grâce à la direction symbiotique, mais des gastrites se produisaient malgré tout en cas de surmenage et au printemps et en automne. Avec la comboucha, je supporte bien le régime complet auquel je me suis passée dès les années 70. Je n'ai plus besoin maintenant de faire des traitements par pansements gastriques. Mon rhumatisme des parties molles a considérablement diminué depuis que je bois la boisson magique. Auparavant, je ne pouvais plus supporter les douleurs qu'avec des enzymes. Maintenant, je n'ai plus recours qu'à Wobenzym. (....) Mon mari se sent plus en forme depuis qu'il boit de la comboucha. Sa tension s'est normalisée. Il souffrait d'hypertonie. (...) Un de mes beaux-frères semble ne plus être aussi dépressif depuis qu'il boit de la comboucha. Il passait auparavant la plupart de son temps au lit. Nous n'avons pu en croire nos yeux lorsque nous avons pas vu qu'il avait repeint toutes les fenêtres de sa maison, grâce à la comboucha."
Et maintenant quelques phrases de la deuxième lettre de Madame J. S.:
"Mon pouvoir défensif s'étant affaibli de plus en plus au cours des annés, je souffrais à intervalles toujours plus courts de cystites et de bronchites. Je souffrais également d'une mycose entre les orteils, dont je n'arrivais pas à me débarrasser. Les bronches se font certes encore sentir par temps humide, mais j'ai été débarrassée jusqu'à aujourd'hui des cystites si gênantes. Le champignon aux pieds a également pris son congé, heureusement. Par ailleurs, je peux enfin poursuivre une direction symbiotique qui traînait depuis 1986, car sans comboucha je réagissais fréquemment aux piqûres Vaccin avec des infections. (...) Je crois que je ne renoncerai pas à cette "méduse miracle" et que j'augmenterai plutôt les doses. Lorsque j'ai été prise de fièvre avec frissons, etc., j'ai bu le double de la boisson fermentée. Une sensation de chaleur se produit après la boisson, ainsi qu'une légère transpiration, comme on peut par exemple le constater après la prise d'Echinacea ou d'autres stimulants du système immnunitaire. Une preuve de l'activité des forces défensives immunitaires! (...) Je suis très heureuse d'avoir trouvé à presque 40 ans dans la COMBOUCHA le remède idéal, et je vois l'avenir avec confiance et sans crainte."
Madame R. W. de L. /Pays-Bas rapporte:
"De très nombreuses personnes ont obtenu la guérison des maladies du métabolisme les plus diverses grâce à la comboucha. Dans notre petit pays, l'on peut parler dès maintenant d'une certaine "révolution comboucha". Les médecins de famille et les spécialistes sont souvent sans voix devant les guérisons relativement rapides du fait de la comboucha, également là où ils ne pouvaient obtenir de résultats pendant des années ou des décennies par d'autres moyens. (....) Quelques patients atteints de rhumatismes nous ont rapporté que la comboucha leur a permis de se débarrasser du fauteuil roulant ou des béquilles. La plupart des rapports décrivent des guérisons en cas de troubles entériques, de tension élevée et de douleurs rhumatismales. Bien des gens peuvent enfin dormir de nouveau sur leurs deux oreilles. Merci, comboucha! Les personnes en bonne santé sentent leur énergie augmenter. Les sportifs de compétition sont enthousiastes. Nous ne pouvons parfois à peine croire nous-mêmes ce que l'on nous rapporte. Mais nous savons que la comboucha possède un effet large et profond, purifiant et vitalisant. Et tout marche tout simplement mieux dans ce cas."
Madame L. B. de G. rapporte:
"Depuis que je bois de la comboucha, je vais beaucoup mieux. Je n'ai plus de boutons sur la peau, mes cheveux sont bien plus beaux, j'avais déjà des cheveux gris qui ont disparu. Ma menstruation est plus régulière et moins douloureuse. Merci à l'avance pour le cadeau que vous allez m'envoyer."
Monsieur L. Z. de D. rapporte:
"Depuis que je bois le thé à la comboucha, je peux de nouveau bien dormir. Mon sang est également redevenu normal, et je n'ai plus besoin de médicaments. Je continuerai à recommander ce thé. Encore une fois, je vous remercie."
Monsieur P. G. de U. rapporte:
"C'est avec plaisir que j'aimerais transmettre mes expériences avec la COMBOUCHA. Jusqu'à présent, j'avais des problèmes avec mon cholestérol. Le taux était toujours trop élevé et je ne pouvais atteindre de valeurs normales qu'avec des comprimés. Mon attention a été portée sur la COMBOUCHA et je n'ai plus utilisé que cette boisson, à la place des comprimés. Le résultat a été que j'ai pu maintenir les valeurs normales grâce à la COMBOUCHA. De plus, je me sens également bien mieux en général."
Madame H. S. de A. rapporte:
"Je voudrais vous remercier du fond du coeur pour les succès de guérison que j'ai eus grâce à votre thé à la comboucha. En effet, ce succès est bien proche du miracle. Il y a deux ans, j'ai dû subir une opération totale en raison d'un carcinome de l'utérus (cancer). Au bout de quatre mois, une deuxième opération a du être effectuée, suivie de trente séances de rayons. Mais avec le résultat que je devais aller à la selle jusqu'à huit fois par jour. Tout ceci sans que le médecin me donne un médicament. A cette époque, j'ai lu par hasard un article sur le thé à la comboucha. Toutefois, c'est avec grand scepticisme que j'ai commandé un carton (six bouteilles) et que je me suis procurée des colipréparations. Puis je me suis commandée d'autres cartons de thé à la comboucha et de gélules. Et que se produisit-il? Mon état se régularisa, je n'eus plus que deux selles par jour. Pendant ce temps, je devais aller tous les deux mois à l'hôpital pour des visites de contrôle. Mon médecin me fit savoir que les deux dernières analyses de contrôle de cancer étaient négatives. Le résultat étonna mon médecin et les médecins de l'hôpital, car je n'avais pas re‡u de médicaments. Je mets tout cela au compte du thé à la comboucha et des colipréparations. Pour cette raison, encore une fois merci sincèrement pour ce remède miracle qui, je l'espère, devrait également aider d'autres femmes."
Monsieur O. H. de St. G. rapporte:
"Je voudrais vous dire que je suis très satisfait de votre cure à la comboucha. J'ai fait cette cure à des fins d'épuration et pour me débarrasser de ma fatigue de printemps. La cure m'a aidé sous tous les rapports. Je me sens de nouveau en forme. Je répéterai la cure plus tard."
S. K. de N. rapporte:
"Je voudrais vous informer que le thé à la comboucha m'a entièrement convaincu. Le soir, j'étais toujours très fatigué. Depuis que je prends la comboucha, ceci a changé. J'ai de nouveau bien plus d'énergie. Une vraiment bonne chose."
Madame H. B. de W. rapporte:
"Je prends la comboucha en raison d'une maladie de peau semblable à de l'eczéma difficile à guérir. Au bout de six semaines environ, j'ai constaté une amélioration sensible. Je continuerai la cure."
Madame A. M. de B. rapporte:
"Je vous remercie de m'avoir envoyé le thé à la comboucha. Je bois la comboucha depuis quatre mois. Mon état général s'est sensiblement amélioré. Je peux également bien mieux dormir. De plus, la comboucha est une excellente boisson. Une cure à la comboucha peut être recommandée à chacun."
Madame T. v. K. de R. rapporte:
"Je suis enthousiasmée par la comboucha. Ma digestion s'est normalisée grâce à elle. Je ne regrette qu'une chose, c'est de n'avoir pas connu la comboucha plus tôt."
Monsieur J. R. de L. S. rapporte:
"J'ai souffert pendant des années de troubles gastriques. Souvent, l'estomac ne fonctionnait pas pendant une semaine entière. J'ai fait trois cures à la comboucha et ces troubles ont entièrement disparu."
Monsieur J. K. de A. rapporte:
"Il y a plusieurs années, j'ai eu une grave angine. En dépit d'un traitement médical, un léger gonflement des glandes est resté au fond de la gorge et de la langue. Il y a quelques semaines, un prospectus a porté mon attention sur votre produit à la comboucha. J'ai commandé six bouteilles d'un litre de boisson fermentée à la comboucha, ainsi que deux bouteilles de 100 millilitres de Kombucha Press-Extrakt. Je vais bientôt terminer ces produits et je peux maintenant constater avec joie que le gonflement des glandes a disparu comme par miracle. Dans peu de temps, je commanderai de nouveau la boisson fermentée à la comboucha."
Monsieur D. S. de Z. rapporte:
"J'ai déjà deux opérations des intestins derrière moi. Les signes précurseurs des polypes, malins en partie, étaient toujours des troubles digestifs. Depuis que je bois régulièrement la boisson à la comboucha, les troubles n'ont pratiquement plus réapparu."
Kombucha
La boisson au champignon de longue vie
Un rapport intéressant de Russie
© Günther W. Frank
Un extrait du livre
"KOMBUCHA - La boisson au champignon de longue vie"
(Instructions pratiques de préparation et d'utilisation)
par Günther W. Frank
Editeur: W. Ennsthaler, A-4402 Steyr, Autriche
150 pages, 10 illustres, Format: 16,5 x 24 cm, Prix: 12.60 Euro.
Documentation
Le rapport suivant provient d'un homme qui a étudié la médecine de 1946 à 1954 à l'Université de Lomonossow à Moscou et à l'Académie militaire de médecine à Leningrad. Il a émigré entre-temps. et vit maintenant en République fédérale d'Allemagne. Son nom et son adresse me sont connus, l'auteur souhaite toutefois qu'ils ne soient pas publiés. Je le remercie chaleureusement de l'autorisation de pouvoir imprimer ce rapport intéressant en arrière-plan.
Les bienfaits de la banane
Les bananes contiennent trois sucres naturels - du saccharose, du fructose et du glucose associés à de la fibre.
Une banane donne une augmentation instantanée, soutenue et substantielle d'énergie.
La recherche a prouvé que seulement deux bananes fournissent assez d'énergie pour un effort de 90 minutes en séance d'entraînement. Pas étonnant que la banane est avec un certain nombre de fruits le leader mondial des athlètes.
Mais l'énergie fournie par une banane n'est pas la seule façon qui peut nous aider à garder la forme.
Elle peut également aider à surmonter ou empêcher un nombre substantiel des maladies, ce qui en fait un fruit à ajouter à notre alimentation quotidienne.
La dépression:
Selon une récente enquête menée par MIND, chez les personnes souffrant de dépression, beaucoup ont estimé se sentir bien mieux après avoir mangé une banane.
La raison en est que les bananes contiennent du tryptophane, un type de protéine que le corps transforme en sérotonine, connue pour vous détendre, améliorer votre humeur et généralement vous faire sentir plus heureux.
Glycémie :
Oubliez les pilules - manger une banane. La vitamine B6 qu'elle contient réglemente le taux de glycémie, ce qui peut affecter votre humeur.
Anémie:
Riche en fer, la banane peut stimuler la production de l'hémoglobine dans le sang et aide en cas d'anémie.
Pression sanguine :
Ce fruit tropical unique est extrêmement riche en potassium et pauvre en sel, le rendant parfait pour combattre la tension artérielle. Tant et si bien que l'US Food and Drug Administration vient de permettre à l'industrie de la banane de faire valoir officiellement que ce fruit a la capacité de réduire le risque d'hypertension artérielle et de réduire les accidents vasculaires cérébraux
Cerveau :
200 étudiants d'une école anglaise ont bénéficié d'une aide pour leurs examens cette année en mangeant des bananes au petit-déjeuner, à la pause et au déjeuner dans le souci de renforcer le pouvoir de leur cerveau. La recherche a montré que le potassium contenu dans ces fruits peut aider l'apprentissage en rendant les élèves plus alertes.
Constipation:
Riche en fibres, la banane peut aider à restaurer l'action normale du côlon, en aidant à surmonter le problème sans recourir à des laxatifs.
Gueule de bois:
L'un des moyens le plus rapide de guérir une gueule de bois est de faire un milk-shake banane, sucré avec du miel. La banane calme l'estomac jusqu'à l'épuisement les niveaux de sucre dans le sang, tandis que le lait apaise et hydrate de nouveau votre système
Les brûlures d'estomac:
La banane a un effet antiacide naturel dans le corps, si vous souffrez de brûlures d'estomac, essayez de manger une banane pour les apaiser.
Nausées matinales:
Des collations de banane entre les repas contribuent à maintenir les niveaux de sucre dans le sang et à éviter les nausées matinales.
Les piqûres de moustiques :
Avant d'utiliser la crème pour piqûres d'insectes, essayer de frotter la zone affectée avec l'intérieur d'une peau de banane. Cela réduit l'enflure et l'irritation.
Les nerfs:
Les bananes sont riches en vitamines B qui aident à calmer le système nerveux.
Le surpoids et au travail :
Des études à l'Institut de psychologie d'Autriche ont trouvé que la pression au travail conduit à forcer sur des aliments comme le chocolat et les frites. Sur 5000 patients hospitalisés, les chercheurs ont trouvé que les plus obèses sont ceux qui ont des emplois stressants. Le rapport a conclu que, pour éviter la panique induite par les fringales, nous devons contrôler nos niveaux de sucre dans le sang par les collations contenant des hydrates de carbone toutes les deux heures pour maintenir le niveau constant.
Les ulcères:
La banane est utilisée dans un régime alimentaire comme nourriture contre les troubles intestinaux en raison de sa texture douce. Il est le seul fruit cru qui peut être consommé sans augmenter le stress. Il neutralise également l'hyperacidité et réduit l'irritation de revêtement de la muqueuse de l'estomac.
Le désordre affectif saisonnier (SAD):
La banane peut aider ceux qui souffrent de désordre affectif saisonnier car elle maintient l'humeur naturelle par accroissement de tryptophane.
Fumeurs et l'usage du tabac:
Les bananes peuvent également aider les gens essaient d'arrêter de fumer. Le B6, B12 qu'elles contiennent, ainsi que de potassium et de magnésium qui s'y trouvent, aident le corps à récupérer des effets de la nicotine.
Stress: Le potassium est un minéral essentiel, qui contribue à normaliser le rythme cardiaque, Envoie l'oxygène au cerveau et votre corps réglemente le bilan hydrique. Quand on est angoissé, notre taux métabolique augmente, ce qui réduit notre des niveaux de potassium. Celui-ci peut être rééquilibré par une collation à base de banane riche en potassium.
Les accidents vasculaires cérébraux:
D'après les recherches publiées dans le Journal de Médecine de Nouvelle-Angleterre, manger des bananes dans le cadre d'une alimentation normale peut réduire le risque de décès par accidents vasculaires cérébraux de près de 40%!
Verrues:
Si vous voulez tuer une verrue, prenez un morceau de peau de banane et placez-la sur la verrue, côté jaune sur la verrue. Tenez-la peau de banane en place avec un scotch tape ou le ruban chirurgical !
Ainsi, une banane est vraiment un remède naturel pour de nombreux maux. Lorsque vous le comparez à une pomme, il a quatre fois plus de protéines, soit deux fois plus d'hydrates de carbone, trois fois plus de phosphore, cinq fois plus de vitamine A et en fer et deux fois plus que les autres vitamines et minéraux. Il est également riche en potassium et est un des meilleurs aliment valeur Alors peut-être, est ce au tour de la Banane de changer la célèbre expression de manière à ce que nous disions, 'Une banane par jour garde le médecin au loin!'
PS: Les bananes doivent être la raison pour laquelle les singes sont si heureux tout le temps!
Je vais ajouter ceci :
Voulez-vous faire briller rapidement vos chaussures? Prenez l'intérieur de la peau de banane, et frottez directement sur la chaussure polir avec un chiffon sec. AUSSI, VOUS VOULEZ QUE LE FEUILLAGE DE VOS PLANTES BRILLENT, NETTOYEZ-LES AVEC L'INTÉRIEUR DE LA PEAU DE BANANE.
La peau de banane à enfouir aux pieds des rosiers qui sont très friands de cet aliment naturel, les roses n'en sont que plus belles.
Fruits étonnants! non ?
LES BIENFAITS DE LA MEDITATION
Vous pouvez employer la méditation pour améliorer votre santé
mentale et vos capacités, mais aussi pour améliorer votre santé
physique. Certaines de ces techniques sont très simples, vous
pouvez les apprendre à partir d'un livre ou d'un article, d'autres
exigent les conseils d'un professeur qualifié de méditation.
Qu'est ce que la méditation ?
La plupart des techniques appelées méditation incluent ces
composants :
1. Vous êtes assis ou allongé dans une position détendue.
2. Vous respirez régulièrement. Vous inspirez profondément pour
obtenir assez d'oxygène. Quand vous expirez, vous détendez vos
muscles de sorte que vos poumons soient bien vidés, mais sans
tensions.
3. Vous cessez de penser aux problèmes et aux soucis quotidiens.
4. Vous concentrez vos pensées sur un certain bruit, un certain mot
que vous répétez, une certaine image, un certain concept abstrait
ou un certain sentiment. Votre attention entière devrait être
dirigée sur l'objet sur lequel vous avez choisi de vous concentrer.
5. Si quelques pensées étrangères s'introduisent, bloquez cette
pensée étrangère, et retournez à l'objet de la méditation.
Les différentes techniques de méditation diffèrent selon le degré
de concentration et selon comment des pensées étrangères sont
traitées. Dans certaines techniques, l'objectif est de se
concentrer tellement intensément qu'aucune pensée étrangère ne peut
se produire.
Dans d'autres techniques, la concentration est plus détendue de
sorte que les pensées étrangères arrivent facilement. Quand ces
pensées étrangères sont découvertes, on les bloque et on retourne à
la méditation pure d'une façon décontractée. Les pensées qui
viendront à l'esprit, seront souvent des choses que vous avez
oubliées ou supprimées et elles vous permettront de redécouvrir des
choses cachées dans votre mémoire. Cette redécouverte aura un effet
psychothérapeutique.
LES EFFETS DE LA MÉDITATION
La méditation a les effets suivants :
1. La méditation vous apportera le repos et la récréation.
2. Vous apprendrez à vous détendre.
3. Vous apprendrez à mieux vous concentrer sur la résolution des
problèmes.
4. La méditation a souvent un bon effet sur la tension artérielle.
5. La méditation a des effets bénéfiques sur des processus
intérieurs du corps, comme la circulation, la respiration et la
digestion.
6. La méditation régulière aura un effet psychothérapeutique.
7. La méditation régulière facilitera le système immunitaire.
8. La méditation est habituellement plaisante.
LA DIFFÉRENCE ENTRE L'HYPNOSE ET LA MÉDITATION
L'hypnose peut avoir certains effets relaxants et
psychothérapeutiques identiques à ceux obtenus par la méditation.
Cependant, quand vous méditez vous prenez les commandes vous-même ;
par l'hypnose vous avez laissé une autre personne prendre les
commandes. D'autre part, l'hypnose n'aura pas un effet de formation
sur votre capacité de concentration.
UNE FORME SIMPLE DE MÉDITATION
Voici une forme simple de méditation :
1. Asseyez-vous dans une bonne chaise en position confortable.
2. Détendez tous vos muscles autant que vous pouvez.
3. Cessez de penser à n'importe quoi, ou essayez au moins de ne pas
penser à n'importe quoi.
4. Expirez en détendant tous les muscles de votre appareil
respiratoire.
5. Répétez cela pendant 10 à 20 minutes :
a. Inspirez tellement profondément jusqu'à ce que vous sentiez que
vous avez assez d'oxygène.
b. Expirez en détendant complètement votre poitrine et votre
diaphragme.
c. Chaque fois que vous expirez, pensez au mot « un » ou tout
autre mot simple à l'intérieur de vous-même. Vous devriez penser le
mot d'une façon prolongée, et de sorte que vous l'entendiez à
l'intérieur de vous. Utilisez votre voix intérieure et essayez
d'éviter de le prononcer normalement.
6. Si des pensées étrangères entrent, arrêtez simplement ces
pensées d'une façon détendue, et continuez de vous concentrer sur
votre respiration et le mot que vous répétez.
Pendant que vous procédez à cette méditation, vous devriez vous
sentir davantage détendu dans votre corps et dans votre esprit,
vous devriez aussi sentir que vous respirez régulièrement et plus
efficacement et que la circulation du sang dans tout votre corps
devient aussi plus efficace. Vous pouvez également sentir un
plaisir mental croissant pendant toute la méditation.
LES EFFETS DE LA MÉDITATION SUR LES MALADIES
Comme tout exercice, la méditation peut être exagérée. Par
conséquent vous ne devriez pas méditer trop longtemps ou trop
concentré au point d'en ressortir exténué ou vidé mentalement.
La méditation peut parfois être un problème pour des personnes
souffrant de maladies mentales, d'épilepsie, de problèmes
cardiaques sérieux ou des maladies neurologiques. D'un autre côté,
la méditation peut être utile dans le traitement de ces derniers.
Les gens souffrant de telles conditions devraient vérifier quels
effets peuvent avoir les différents genres de méditation sur leurs
propres problèmes de santé, avant de commencer à pratiquer la
méditation. Si vous êtes dans l'une de ces conditions, il vous est
recommandé d'apprendre la méditation avec l'aide d'un professeur,
d'un psychologue ou d'un professionnel de la santé expérimenté qui
emploie la méditation comme module de traitement pour des maladies
réelles.
Fabrice Béal
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LES FLEURS DU BIEN
Par Martine Betti-Cusso
09/08/2010 | Mise à jour : 11:20
Herbiers de grands-mères et manuels d'herboristes deviennent, pour les laboratoires, une extraordinaire source de substances pour des médicaments de pointe. Crédits photo : Alix Minde / age fotostock
La nature est meilleure chimiste que l'homme. Elle recèle une véritable armoire à pharmacie que l'on redécouvre aujourd'hui. Après l'ère du médicament de synthèse, 100% chimique, beaucoup sont tentés par des traitements plus naturels. Issus d'un jardin thérapeutique où tout ne serait qu'«ordre et beauté, luxe, calme et volupté»...
» Le guide des plantes qui font du bien
Passiflore, valériane, lavande ou violette... ne composent pas seulement un joli bouquet champêtre. Elles constituent également des remèdes pour nombre de nos maux quotidiens. Alors que l'écologie est en vogue, on semble redécouvrir les propriétés médicinales de notre flore, après des décennies de désamour. Il était temps de mettre fin à cette méprise linguistique populaire qui avait insidieusement transformé les remèdes ancestraux de bona fama - en latin «de bonne réputation» - en remèdes de «bonne femme», reléguant ainsi les potions d'Hippocrate au rang des modestes recettes de Rika Zaraï. Tout un symbole...
C'est pourtant depuis la nuit des temps que l'homme collecte dans la nature de quoi se soigner. Déjà, les Egyptiens connaissaient les effets diurétiques de la scille et les pouvoirs calmants de l'opium, extrait du pavot. Le premier «traité de médecine», le Papyrus Ebers, date de 1600 ans avant notre ère et recense 800 préparations à base de plantes et de minéraux. Une médecine naturelle qui n'a cessé de s'enrichir au fil du temps et des cultures, par tradition orale mais aussi par tradition écrite, avec les ouvrages d'Hippocrate, de Pline l'Ancien, de Galien, puis des ecclésiastiques du Moyen Age, qui cultivaient dans leurs monastères leur jardin des simples. Les médecins perses et arabes, puis les grandes expéditions vers l'Orient et l'Amérique sont venus étoffer cette science empirique... Aujourd'hui encore, plus de la moitié des médicaments utilisés ont une origine végétale.
Mais comment les Anciens, dotés de moyens plus que rudimentaires, ont-ils pu percer le secret de ces végétaux? En se plantant devant et en les observant des siècles durant. Jusqu'à élaborer une théorie déconcertante, fondée sur la signature des plantes, que Paracelse (médecin et alchimiste suisse du XVIe siècle) va populariser: similia similibus curantur (les semblables soignent les semblables). Une plante manifesterait par un signe les propriétés qu'elle possède ou l'organe qu'elle soigne, signe que seuls les sages savent interpréter. Ce peut être dans sa forme, sa couleur ou son mode de vie. Un modelé cordiforme pourrait révéler des vertus généreuses pour le cœur, une teinte pourpre signifier une action sur la circulation sanguine, un terreau froid et humide annoncer un effet anti-inflammatoire. Dame Nature est facétieuse. Le remède se mérite. Il faut d'abord résoudre l'énigme.
« C'est ainsi, raconte le Pr Jean-Marie Pelt, botaniste et président de l'Institut européen d'écologie, qu'au XVIII e siècle, le révérend britannique Edward Stone remarque que le saule ne semble pas souffrir de pousser les pieds dans l'eau. Se fondant sur la doctrine des signatures, il présume que l'écorce du saule pourrait protéger des refroidissements. »
Effectivement, celle-ci est dotée d'une molécule, la salicyline, révélée bien plus tard, et efficace contre les états fiévreux. Cette même molécule fut repérée dans les bourgeons de la délicate reine-des-prés, qui s'épanouit sur les terres humides. Elle offrira l'acide salicylique, à l'origine de l'aspirine.
« La flore est enracinée dans son environnement, et doit donc s'y s'adapter, en développant des défenses pour se prémunir des prédateurs et autres facteurs de risques pour sa survie », explique Claude Fromageot, directeur du centre de recherche Yves Rocher. Et la plante de sécréter sucs, corpuscules et autres floricoles qui servent à la protection de son organisme... comme du nôtre.
A notre époque encore, chercheurs et botanistes utilisent cette approche pour pister des particules aux propriétés prometteuses. C'est après avoir noté que l'aphloïa possédait de forts concentrés de mangiférine, un composé anti-oxydant qui lui permet de résister au rayonnement solaire, qu'Yves Rocher a intégré cette plante dans ses crèmes protectrices. Mais les scientifiques disposent d'outils perfectionnés pour déceler les principes actifs bienfaisants. Et d'études scientifiques pour en attester les effets supposés. « Dans la grande majorité des cas, constate Jean-Marie Pelt, celles-ci ont confirmé les observations des Anciens. » Mais il reste beaucoup à apprendre. Sur les 800.000 espèces végétales dont 300.000 plantes à fleurs que compterait notre planète, 250.000 ont été répertoriées et à peine 3 000 étudiées. Tout un champ de connaissances à défricher et à déchiffrer.
Longtemps, la plante a été appréhendée dans son totum, c'est-à-dire dans tout ou partie de ses éléments. Sans les dissocier. Ce qui est toujours le cas, aujourd'hui, en phytothérapie. Mais les chimistes des XIXe et XXe siècles sont parvenus à isoler et à extraire des composés spécifiques des tiges, racines, feuilles ou sommités fleuries. Ils les ont traitées, modifiées pour en optimiser les vertus ou en diminuer la toxicité. Ils les ont aussi synthétisées et copiées chimiquement, avec, pour objectif, d'en contrôler les dosages et de les reproduire en quantité. La médecine a fait des pas de géant. Une nouvelle ère s'est alors ouverte.
Herbiers de grands-mères et manuels d'herboristes deviennent, pour les laboratoires, une extraordinaire source de substances pour des médicaments de pointe. Les feuilles de l'if et la pervenche de Madagascar sécrètent des alcaloïdes anticancéreux, la digitale pourprée dispose de digitaline, un excellent cardiotonique... Cette « révolution pharmacobiologique » n'a pas été sans dégâts. L'if a failli disparaître purement et simplement de la surface du globe, tant il était arraché et exploité.
C'est la ruée vers l'or vert, essentiellement menée dans les pays de la zone intertropicale, les plus riches en variétés végétales. Des nuées de chercheurs butinent la biodiversité de territoires entiers pour collecter le maximum d'échantillons. Il faut tester 100.000 molécules pour en débusquer une ou deux prodigieuses. Ils font également appel au savoir de guérisseurs. Une nouvelle science émerge : l'ethnopharmacologie, que certains comparent à l'espionnage médicinal... Le fait est que, durant des décennies, la prospection et l'exploitation végétales se sont faites au seul profit des laboratoires et des industriels, sans contrepartie pour l'Etat d'origine de la plante, jusqu'à ce que la convention de Rio impose « un partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques ».
Mais, comme le déplore Jean-Marie Pelt, « il subsiste encore des entreprises qui contournent les règles du jeu et s'inspirent des molécules naturelles pour fabriquer et breveter des collections de molécules voisines ». On ne jure plus alors que par la molécule de synthèse, et l'on supprime, en 1941, le diplôme d'herboriste. La phytothérapie, jugée peu active et peu fiable, est réduite au rôle de cousin de province. C'était sans compter avec le retour en force dudit cousin, lorsqu'il fut constaté que dissocier une propriété des autres pouvait engendrer un déséquilibre et des effets secondaires déplaisants, que ne connaissait pas la version douce de l'emploi des plantes dans leur ensemble. La synergie des composés ne brusque pas les organismes. Si l'homme est chimiste, la nature est alchimiste. Et ses présents naturels valent de l'or. « Nombreux sont ceux qui demandent, en consultation, des soins par les plantes, constate le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste et phytothérapeute. Pour remédier aux petits maux quotidiens, prévenir des pathologies chroniques ou soulager les effets secondaires de traitements lourds. La réponse n'est pas toujours adaptée. Les médecins ne sont pas formés à l'usage des plantes, discipline qui a disparu de l'enseignement obligatoire. Elle devrait pourtant faire partie du panel thérapeutique de chaque médecin. »
D'autant que, depuis 2008, près de 150 plantes sont en vente libre, hors officines. Proposées en grandes surfaces, sur internet, sans conseils ni précautions d'emploi. De quoi jouer les apprentis sorciers. En effet, ce qui est naturel n'est pas sans danger. La flore a des épines. La plupart des plantes dont sont issus de grands médicaments sont d'une toxicité foudroyante. Et d'autres plus anodines, prises en excès ou mal à propos, ont des effets indésirables... Sans omettre les risques d'interactions avec d'autres traitements et, notamment, les médicaments anticancéreux. Récemment, les oncologues ont mis en garde les patients contre un emploi inconsidéré du millepertuis, de la « primevère du soir » (onagre), du ginkgo biloba, du thé vert ou du chardon-marie... Il ne faudrait pas que les plantes de bona fama y perdent leur bonne réputation.
Jean-Marie Pelt est l'auteur de nombreux ouvrages sur les plantes, parmi lesquels Les Dons précieux de la nature (Fayard) et Quelle écologie pour demain?(L'Esprit du temps).
Figaro.fr
Le guide des plantes qui font du bien
(Gilles Mermet)
Plus de la moitié de nos médicaments proviennent des plantes. Elles sont à l'origine de traitements couramment utilisés pour soigner des pathologies graves, tels les cancers, les maladies cardio-vasculaires, le paludisme... Mais gare aux amateurs: elles ne sont pas à prendre en automédication car souvent hautement toxiques. Tour d'horizon des stars de la pharmacopée avec les Editions Le Vidal*.
1 - DE PETITES FLEURS POUR DE GRANDS MAUX
LA PERVENCHE DE MADAGASCAR (Catharanthus roseus)
Contre les leucémies, les cancers du poumon, du sein, de la vessie
Cette petite fleur délicate originaire de Madagascar recèle des myriades de molécules, dont la vinblastine utilisée pour soigner les leucémies et la vincristine destinée à traiter la maladie de Hodgkin. En 1972, l'équipe du Pr Pierre Potier, de l'Institut de chimie des substances naturelles du CNRS, met au point un procédé de synthèse de ces molécules et obtient ainsi la vinorelbine, qui traite les cancers bronchiques et les cancers du sein. Plus récemment, des chercheurs de l'université de Poitiers sont parvenus à synthétiser une autre molécule, la vinflunine, pour un nouveau traitement contre le cancer de la vessie. La pervenche de Madagascar ne peut s'employer telle quelle, ses propriétés antitumorales s'accompagnant d'une forte toxicité. La coquette fait cependant la joie des jardiniers par sa faculté à fleurir dès qu'elle se trouve une place au soleil.
LA DIGITALE POURPRÉE (Digitalis purpurea)
Contre les maladies cardio-vasculaires
Surnommée gant de Notre-Dame, de bergère ou doigtier, cette plante majestueuse, qui embellit nos jardins, doit son nom à la forme en doigt de gant de ses fleurs de couleur rose pourpre. Plusieurs molécules ont été isolées de ses feuilles pour traiter les troubles cardio-vasculaires et notamment la digoxine, laquelle est un régulateur de la fonction cardiaque. Les médicaments à base de digitale ne sont accessibles que sur ordonnance. La belle est à prendre avec des gants. Car à haute dose, ce cardiotonique s'avère un cardiotoxique entraînant des troubles visuels. Selon l'hypothèse de chercheurs, une intoxication à la digitale pourrait être à l'origine des déformations visuelles dont souffrait Vincent Van Gogh à la fin de sa vie. Pour indice, ils évoquent la digitale qui figure sur le fameux Portait du Dr Paul Gachet.
LE PAVOT SOMNIFÈRE (Papaver somniferum)
Contre la douleur
Les Egyptiens mais aussi les Grecs connaissaient «la plante qui amène l'oubli». Homère en témoigne. On prétend que le népenthès qu'Hélène verse dans le vin de Télémaque afin d'apaiser ses chagrins serait du suc de pavot. Le pavot a aujourd'hui une réputation bien sulfureuse. C'est oublier les bienfaits anesthésiants de cette jolie fleur, fort utile dans le traitement contre la douleur. L'industrie pharmaceutique exploite différents alcaloïdes, dont la morphine, antalgique, et la codéine, antitussive.
LA BELLADONE (Atropa belladona)
Contre les affections de l'œil
(Gilles Mermet)
La belladone (belle femme en italien) n'est pas si belle que ça. Et en plus, elle est vénéneuse. Les Romaines s'en servaient pour dilater leurs pupilles et se parer d'un regard de braise. La pratique a fait école puisque aujourd'hui encore on utilise en ophtalmologie l'atropine, un alcaloïde extrait de ses feuilles campanulées. Répandue dans nos clairières et en bordure des forêts, Atropa belladona cause un certain nombre d'intoxications. Ses fruits noirs de la taille d'une cerise tentent malheureusement les enfants et des adultes imprudents. Trois petites baies suffisent pour s'empoisonner.
LE COLCHIQUE (Colchicum autumnale)
Contre la goutte
Dès le Ve siècle, le colchique fut utilisé pour traiter les crises de goutte. C'est encore le cas aujourd'hui puisque la colchicine, extraite de ses graines et de ses bulbes, s'avère un anti-inflammatoire spécifique et puissant pour soulager ce mal. Mais sur prescription médicale uniquement. La fleur est trop toxique pour en user en médecine populaire.
LA PETITE PERVENCHE (Vinca minor)
Contre les effets du vieillissement
(Biosphoto / Mark Bolton - Dro)
La petite pervenche - à ne pas confondre avec la pervenche de Madagascar - a toutes les attentions pour nos seniors. La vincamine qu'elle sécrète est une arme importante dans la lutte contre le vieillissement. Elle est intégrée dans de nombreux médicaments, notamment contre les troubles visuels d'origine vasculaire, les troubles de l'audition (acouphène), les accidents vasculaires cérébraux, mais aussi les troubles de l'humeur, de l'attention et de la mémoire.
LA VÉRATRE (Veratrum californicum)
Contre le cancer de la peau
Cette magnifique fleur s'épanouit sous le redoutable soleil californien. Faut-il s'étonner que ses substances soient porteuses d'espoir dans la lutte contre les cancers de la peau ? L'une d'elles, la cyclopamine, a été extraite et modifiée génétiquement pour produire un nouveau traitement encore au stade expérimental contre ces pathologies. Un essai clinique s'est avéré prometteur, les médecins n'ayant observé aucun effet secondaire sérieux.
L'ARMOISE DE CHINE (Artemisia annua)
Contre le paludisme
L'usage traditionnel antipaludéen de l'armoise est attesté en Chine depuis plus de deux mille ans. Il a été validé par plusieurs études cliniques. Ses feuilles recèlent une molécule, l'artémisine, qui a pour effet d'éradiquer les parasites dans le sang. Il est efficace à titre curatif mais non à titre préventif. Pour traiter les formes résistantes du paludisme, les chercheurs ont mis au point des dérivés, dont l'artéméther, plus puissants encore. Mais cette spécialité pharmaceutique coûteuse n'est pas toujours à la portée des malades dans les pays du tiers-monde.
ACONIT NAPEL (Aconitum napellus)
Contre les névralgies faciales
Cette fleur de nos montagnes a belle allure avec son inflorescence de fleurs bleues au sommet de ses hautes tiges. Elle renferme des alcaloïdes dont l'aconitine, un sédatif cardiaque et respiratoire. On l'emploie dans des médicaments contre la toux et comme analgésique dans le traitement des névralgies faciales. Attention, toute la plante est vénéneuse. C'est même une des plus toxiques de notre flore.
L'IF EUROPÉEN (Taxus baccata)
Contre les cancers du sein, des ovaires, du poumon
(Gilles Mermet)
Cet arbre extraordinaire dans ses formes alambiquées et dans sa faculté de se régénérer fascinait déjà les Anciens. Dans l'Antiquité grecque, dormir à l'ombre d'un if était réputé mortel, et les Gaulois enduisaient leurs flèches de décoction à base de ses feuilles, graines et écorce. C'est dire si cet arbre à fruits rouges s'était taillé une réputation redoutable. Son écorce n'en recèle pas moins une substance anticancéreuse. Ce don de la nature a bien failli entraîner sa perte. A raison de 10 000 arbres pour 2 kilos de substance, des forêts entières ont été décimées. Il doit son salut au Pr Pierre Potier et à son équipe du CNRS, qui sont parvenus à extraire un précurseur du taxol à partir des aiguilles de l'if européen, Taxus baccata. Depuis, les ifs sont parfaitement protégés et entretenus.
* A lire : Le Guide des plantes qui soignent, Editions Le Vidal. A paraître en septembre.
2 - DE GRANDES FLEURS POUR DE PETITS MAUX
Les plantes médicinales opèrent un retour en force. Près de 150 d'entre elles sont en vente libre. Mais toutes ne sont pas si efficaces et certaines peuvent être toxiques. Pour en faire le meilleur usage, suivez notre guide des fleurs du bien: le Pr Jean-Marie Pelt, botaniste, professeur de pharmacie et président de l'Institut européen d'écologie.
L'AUBÉPINE (Crataegus monogyna)
Insomnie, émotivité, insuffisance cardiaque
(Biosphoto / Zara Napier / GAP)
C'est l'arbrisseau antistress. Ses vertus proviennent de ses fleurs blanches ou roses groupées en corymbes et riches en flavonoïdes. Lesquels ont une action sédative sur le système nerveux et une action régulatrice sur le système cardio-vasculaire. Particulièrement recommandée pour les personnes âgées.
LA VALÉRIANE (Valeriana officinalis)
Troubles du sommeil, stress, migraines
Plutôt gracieuse avec ses fleurs blanchâtres groupées en corymbes, la valériane dissimule ses trésors dans ses racines. Elle fut utilisée dans le passé contre l'hystérie, l'épilepsie et la danse de Saint-Guy. Dotée de propriétés antispasmodiques, antibactériennes, sédatives, toniques, stomachiques, elle se concocte fraîche en teinture ou en gélule. Curieusement, si elle calme les humains, elle excite les félins. L'herbe-aux-chats, ainsi surnommée, ne doit pas se prendre à forte dose ni en permanence.
LE MILLEPERTUIS (Hypericum perforatum)
Dépression modérée, stress, troubles digestifs
Elle chasse les démons et les idées noires. Vaste programme dont se chargent les sommités fleuries, aux feuilles oblongues constellées de minuscules poches. Grâce à ses constituants multiples (flavonoïdes, hypericine...), elle traite la dépression aussi efficacement qu'un antidépresseur de synthèse, avec moins d'effets secondaires. Ce qui a été démontré par des études cliniques. En usage externe, elle a des propriétés antiseptiques et cicatrisantes pour soigner les lésions de la peau. A prendre sans s'exposer au soleil pour éviter toute réaction cutanée. De plus, selon l'Afssaps, le millepertuis réduirait l'effet de certains médicaments cardiotoniques, antirétroviraux, antiasthmatiques et contraceptifs.
LA ROSE DE PROVINS (Rosa gallica officinalis)
Soins de la peau, digestion difficile
(Biosphoto / Jo‘l Douillet)
Cette séductrice aux pétales veloutés et au parfum suave sécrète une essence aromatique prodigieuse pour apaiser les problèmes intestinaux et traiter les plaies. Tonique et astringente, la reine des jardins s'emploie en tisane contre les maux de ventre et les digestions difficiles, en lotion pour purifier la peau, en compresse froide pour soulager les affections oculaires et en pommade pour adoucir les gerçures des lèvres.
L'HARPAGOPHYTUM (Harpagophytum procumbens)
Douleurs articulaires
Elle doit son surnom, la griffe du diable, à son fruit en forme de grappin, véritable piège pour les animaux. Les tubercules des racines de cette plante originaire d'Afrique du Sud regorgent d'iridoïdes aux effets diaboliques pour traiter les rhumatismes et les arthroses légères.
GINKGO (Ginkgo biloba)
Troubles du vieillissement, circulation sanguine
Contemporain des dinosaures, il a résisté aux intempéries les plus diluviennes, aux bactéries les plus tenaces, aux pollutions les plus acides, et même... à la bombe d'Hiroshima. Mais pourra-t-il résister à son succès? Le ginkgo doit être aujourd'hui largement cultivé afin d'éviter son extinction. Ses feuilles sont riches en ginkgolides, dont l'action anti-inflammatoire préserve notamment des rejets de greffes. Il est en outre préconisé, entre autres, contre les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire, mais aussi contre les troubles vasculaires périphériques.
LA PASSIFLORE (Passiflora incarnata)
Anxiété, insomnie, crampes, douleurs menstruelles
(Biosphoto / Gustoimages / Sci)
En Amérique du Sud, les missionnaires enseignaient la passion du Christ aux indigènes au travers de cette fleur au charme étrange. Sa couronne un peu hérissée évoque la couronne d'épines, les cinq étamines représentent les blessures du Christ et les trois stigmates s'apparentent aux trois clous... D'où son nom de fleur de la passion. C'est aussi une plante sédative, efficace contre l'anxiété, l'insomnie et certains spasmes digestifs.
LA GRANDE GENTIANE (Gentiana lutea)
Inappétence, constipation, fatigue, fièvre
Elle a fière allure avec sa tige robuste et ses pétales d'or étoilés. Originaire des montagnes d'Europe, cette élégante dissimule dans sa racine des principes amers tonifiants, stimulant les défenses de l'organisme, facilitant la digestion ou aiguisant l'appétit. A déguster en tisane ou en sirop.
L'ÉCHINACÉE POURPRE (Echinacea purpurea)
Douleur, rhume, acné, psoriasis, herpès
Cette attrayante marguerite aux reflets lilas se cultive aisément dans nos jardins. Elle est la «guérit-tout» des Indiens d'Amérique du Nord. Antiseptique, antivirale, cette charmeuse stimule les défenses du corps et calme les allergies. Elle s'emploie en tisane, en teinture ou en gélule à titre préventif ou en traitement des rhumes et en pommade pour soulager ou cicatriser les affections cutanées. Par ailleurs, l'échinacée fait l'objet de recherches dans le cadre du traitement du sida.
LA REINE-DES-PRÉS OU ULMAIRE (Filipendula ulmaria)
Etats fiévreux, rhumatismes
On lui doit la panacée, le remède miracle, la potion magique, en un mot: l'aspirine. Celle-ci est une copie chimique de l'acide salicylique présent dans ses sommités fleuries. Diurétique et antipyrétique, elle soulage les manifestations articulaires douloureuses, mais aussi les maux de tête. Elle s'emploie séchée, en infusion ou en sirop.
LA LAVANDE VRAIE (Lavandula officinalis)
Insomnie, migraine, vertige, piqûre d'insectes
La coutume nous vient des Romains: les sachets de lavande se glissent dans les armoires en faisant des vœux d'amour. Outre sa fragrance provençale rafraîchissante et sa touche impressionniste, la belle aux ailes de papillon facilite le sommeil (mais effet inverse en surdose) et la digestion. Antivenimeuse, elle désinfecte plaies et blessures et apaise les piqûres d'insectes.
L'ACHILÉE MILLEFEUILLE (Achillea millefolium)
Cicatrisation, troubles de la digestion
C'est le centaure Chiron qui en livra le secret à Achille: quelques feuilles de millefeuille frottées sur une écorchure stoppent les saignements. La gracile aux senteurs camphrées cicatrise les blessures et calme les démangeaisons. En usage interne, elle soulage les troubles de la digestion. S'utilise fraîche ou séchée, en tisane ou en cataplasme. Déconseillée aux femmes enceintes.
L'ARNICA (Arnica montana)
Ecchymoses, courbatures, brûlures superficielles
Cette marguerite soigne en homéopathie les bleus de l'âme et en phytothérapie les bleus du corps. Elle est uniquement préconisée en usage externe - dangereuse en usage interne - sous forme de crème ou de compresse pour résorber les ecchymoses, soulager les entorses, les courbatures ou les brûlures superficielles. Ne pas appliquer sur des plaies, ni près des yeux et de la bouche.
LE CHARDON-MARIE (Silybum marianum)
Protection du foie, troubles de la digestion
Selon la légende, le chardon-marie a reçu des gouttes de lait de la Vierge nourrissant l'enfant Jésus lors de la fuite en Egypte. Il en aurait conservé ses feuilles luisantes marbrées de blanc. Ses graines renferment de la silymarine, une puissante substance protectrice du foie. Il est recommandé en infusion pour traiter les troubles digestifs. Il est par ailleurs préventif et curatif de certaines intoxications (amanite phalloïde, cadmium, alcool...), mais contre-indiqué pendant la grossesse.
LE COQUELICOT (Papaver rhoeas)
Toux, insomnie des enfants
(Gilles Mermet)
Frais ou séché, en tisane ou en sirop, les pétales garance du sémillant coquelicot calment les vilaines toux. A prendre en infusion pour soulager l'asthme ou la bronchite. Recommandé aussi pour favoriser le sommeil des enfants.
A lire: Phytothérapie, la santé par les plantes, Sélection du Reader's Digest. Et à paraître dans la même édition, fin septembre, Le Grand Livre des plantes aromatiques médicinales.
3 - POUR ÊTRE BELLE COMME UNE FLEUR
Jeunes filles en fleurs ou belles plantes épanouies, nombreuses sont celles qui s'en remettent à leurs semblables végétales pour en emprunter les secrets de beauté. Pour elles, nous avons sélectionné quelques fleurs connues et moins connues de l'herbier du charme et de la fraîcheur.
LA FLEUR D'OR D'HIMALAYA (GOLDEN CHAMPA) (Magnolia champaca)
Pour éliminer les toxines
(DR)
C'est au Ladakh, aux confins de l'Himalaya indien, que l'ethno- botaniste Xavier Ormancey, directeur de recherche chez Chanel, a déniché cette fleur dorée, à 3000 mètres d'altitude. La fleur orne un arbre majestueux qui résiste aux conditions climatiques les plus extrêmes. Elle est héliotrope et a développé de nombreux métabolites secondaires, composés qui servent à sa protection. Ils sont détoxifiants et énergisants. Les fleurs sont distillées sur place et le nectar recueilli est expédié dans les laboratoires de la marque de cosmétiques qui en extrait, par un procédé de défragmentation, les précieuses molécules. Sur la peau, elles ont pour effet d'éliminer les toxines, qui participent au vieillissement cutané, et de stimuler des enzymes réparatrices. Chanel en a conçu un nouveau produit, l'Essence sublimage, dont le lancement en octobre est promis au succès.
LA FICAIRE (Ranunculus ficaria)
Pour irriguer et assainir
La ficaire est une plante sauvage aux allures de bouton d'or, que l'on croise dans les prairies et en lisière de forêt. Ses racines concentrent des saponosides, qui ont un effet bénéfique et apaisant sur la micro-circulation cutanée. Première plante employée par Yves Rocher, précurseur en cosmétique végétale, c'est la fleur emblématique de la marque. Le laboratoire Yves Rocher, associé à l'université de Genève, poursuit des investigations sur cette plante qui n'a pas livré tous ses secrets.
L'ALOÈS (Aloe vera)
Pour hydrater la peau
Cette variété appartenait déjà à la pharmacopée des Egyptiens, qui l'utilisaient pour soigner les infections de la peau. C'est dire si cette grande plante aux fleurs érigées en épi, protégée d'un écrin de feuilles épaisses et charnues, a fait ses preuves. Les feuilles regorgent d'un suc translucide aux propriétés hydratantes, entrant dans la composition de nombreux produits de beauté. Le gel adoucit la peau et aide à la cicatrisation. Elle soulage les coups de soleil, les brûlures et atténue les effets de l'eczéma.
L'ONAGRE (Oenothera biennis)
Pour prévenir les rides
Cette belle des champs aux pétales échancrés est originaire d'Amérique du Nord. Mais on la croise un peu partout en Europe, sur des terres ensoleillées en bordure des chemins. L'huile extraite de ses graines, riche en acide gras (oméga 6) et en acide linoléique, intéresse les chercheurs. Ces composés contribuent à la préservation de l'élasticité de l'épiderme et à la prévention de l'apparition des rides. L'huile d'onagre est aussi employée pour soulager l'eczéma.
L'EDELWEISS (Leontopodium alpinium)
Protectrice et fortifiante
La ravissante étoile des neiges trône sur les cimes. Elle semble de ouate et de coton. Elle aussi s'est fortifiée de tanins et de flavonoïdes aux propriétés antioxydantes, pour affronter les hivers glacés et les rayons UV de l'altitude. L'industrie cosmétique s'est saisie de ses atours agrémentés d'une image de pureté et de force. Mais la belle est rare, protégée, même si elle est cultivée dans le Valais, en Suisse. Nombre de produits proposés sur le marché contiennent en fait peu d'extraits d'edelweiss.
A lire : Tout savoir sur les plantes pour la femme, par le Pr K. Hostettmann, Editions Fabre.
4 - LES JOLIES FÉES DU LOGIS
Les fleurs ne sont pas seulement un bel ornement odoriférant. Certaines d'entre elles pourraient bien être aussi des dépolluants efficaces. Elles captent des toxiques qui imprègnent les intérieurs pour les décomposer et restituer un air bioépuré. Quelques exemples parmi les plus courantes, les plus décoratives et les plus efficaces.
LE CYCLAMEN DE PERSE (Cyclamen persicum)
Contre le formaldéhyde et le xylène
(Biosphoto / Jo‘l Douillet)
Qui croirait que cette délicate élégante se nourrit de formaldéhyde et dans une moindre mesure du xylène provenant des produits d'entretien, détergents, tabac, parfum d'ambiance, feutre et encre ? Sa floraison peut durer plusieurs mois, de septembre à avril. Elle apprécie la fraîcheur et une luminosité modérée, mais ne supporte pas les courants d'air, l'humidité prolongée et les variations brutales de température. Un arrosage hebdomadaire suffit à son bien-être.
LA FLEUR DE LUNE (Spathiphyllum wallisii)
Contre le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène, le xylène, l'ammoniac et l'acétone
C'est sans doute une des plus gourmandes de polluants d'intérieur. Elle absorbe gracieusement et à bon rythme une grande diversité de toxiques. De plus, elle est facile à vivre, se satisfaisant d'une faible luminosité et s'adaptant à toutes les pièces de l'habitation pourvu que la température soit modérée (entre 15 et 22 °C) et le terreau humide.
L'AZALÉE DE L'INDE (Rhododendron simsii)
Contre le formaldéhyde, l'ammoniac et le xylène
(Biosphoto / Thomas Hagen / Sc)
Avec son éclosion de feuilles et de fleurs rosâtres, cette éricacée ne manque pas d'attraits. Elle promet une certaine longévité, pour peu que l'on soit prévenant avec elle, avec des floraisons permanentes en automne, en hiver et au printemps. Elle aspire les effluves d'ammoniac dégagés par les produits d'entretien et le tabac, se charge du formaldéhyde contenu dans les meubles en bois aggloméré, les parquets stratifiés, les colles et adhésifs, les papiers peints et tissus muraux, mais aussi les produits de beauté, et inhale également le xylène provenant des peintures et des parfums. De quoi mériter un arrosage régulier (tous les deux jours). Elle apprécie les températures fraîches (entre 10 et 15 °C), les endroits lumineux mais pas trop ensoleillés. Elle tolère parfaitement les cuisines ou les salles de bains.
L' ORCHIDÉE DENDROBIUM (Dendrobium sp.)
Contre le monoxyde de carbone, la fumée de tabac
Gracieuse et raffinée, avec son bouquet fleuri, cette orchidée agrémente et assainit son environnement. Son métabolisme capte et décompose le monoxyde de carbone dégagé par la fumée de tabac, les feux de cheminée, les émanations des appareils de chauffage ou à combustion... tout en restituant de l'oxygène la nuit. Un vrai lutin du clair de lune. D'un entretien facile, elle ornemente le salon ou les chambres lumineuses et se complaît dans des températures modérées moyennant un arrosage généreux.
LE GERBERA (Gerbera jamesonii)
Contre le benzène, le trichloréthylène, le toluène
Amatrice de lieux enfumés, cette marguerite colorée capte aussi le benzène des meubles cirés, le trichloréthylène des détergents, dégraissants et autres solvants et le toluène des isolants (moquettes et tapis). Sur l'aspect décoratif, elle se décline en teintes vives ou pastel. Elle aime le soleil, les températures entre 10 et 21 ° C et les arrosages réguliers. Seul défaut: sa durée de vie est relativement courte et elle est sensible aux pucerons.
Pour être efficaces, ces fleurs doivent être cultivées en pot.